mardi 5 juin 2007

L'histoire du RC Lens en date

1906 : Lens va créer son club de football : le Racing Club de Lens. Le nom du RCL est un hommage aux exploits du Racing Club de Paris. Ses premières couleurs : vert (du nom de la place Verte où les premiers jeunes jouaient au football) et noir (le noir du charbon bien sûr...).

1907 : Premier déménagement pour le club suite aux plaintes de riverains. Le 18 octobre 1907, les premiers statuts du Racing sont déposés à la Préfecture.
1910 : Les lensois deviennent les "all blacks" suite à un changement de maillot. Tout de noir avec les trois lettres blanches RCL.
1912 : la mine, prioritaire sur le football, a besoin de terrain pour loger ses mineurs. Conséquence, le Racing doit déménager et fusionner avec une société d'athlétisme pour devenir un club omnisports.
1914 : la guerre annonce une pause dans les débuts du football lensois...
1922 : En faisant activer le dossier de dommage de guerre, le Racing réapparaît dans la compétition, sur le terrain de la Glissoire.
1924 : Un grand tournant pour le Racing puisque pour la première fois, les joueurs portent les couleurs "Sang et Or". Pourquoi ces couleurs ? Un soir, le président Moglia et sa troupe passent devant les décombres d'une église. Une des personnes présentes indiqua alors que ces tas de décombres étaient les derniers vestiges de l'occupation espagnole (1648). Le président eu alors le réflexe Espagne : Rouge et Jaune, les couleurs aussi de l'arène ! Le Racing se paya aussi le luxe d'investir le stade Léo Lagrange.
1928 - 1929 : Les Artésiens deviennent champions de PH.Le 6 novembre 1929, la Société des mines de Lens termine la phase d'acquisition des terrains nécessaires à l'édification d'un stade (le futur Stade Bollaert).
1931 : 180 ouvriers sans emploi sont utilisés pour construire le stade qui sera terminé en 1932. La mise à la disposition du Racing Club de Lens aura lieu en 1934.
1934-1935 : Les sang et or font leur entrée en D2.
1936 : Edmond Novicki est le premier joueur lensois a être sélectionné en équipe de France. Cet attaquant sera sélectionné par deux fois et marquera un but.
1936-1937 : Le club atteint les 8èmes de finale de la Coupe de France et se classe premier du championnat de D2 lui permettant de monter en première division.
1940 : Le Racing Club de Lens remporte pendant deux ans le mini-championnat organisé dans la zone interdite.
1942-1943 : Un vrai championnat reprend mais divisé en deux parties : le groupe Nord et Sud. Lens effectue alors une très belle saison ce qui lui apportera son premier titre de Champion de France mais malheureusement que du groupe Nord !
1945-1946 : La guerre est finie et Lens peut reprendre sa place dans l'élite de la première division. Il finira troisième sur les dix huit clubs engagés.
10 Mai 1948 : Ce jour est historique, c'est la première finale de Coupe de France pour Lens alors qu'il était en 2nd division (La saison précédente avait vu le Racing descendre) ! A Colombes, contre le grand voisin lillois, détenteur du trophée depuis deux saisons, Lens doit cependant s'incliner 3 à 2. Le dernier but lillois marqué à quatre minutes de la fin a été tragique pour Lens d'autant plus que certaines personnes pensent qu'il y avait eu une erreur d'arbitrage à l'origine de l'action (une faute non sifflée pour Lens).
1949 : Le Racing termine Champion de D2 et rejoint donc l'élite de la première division.
1949-1956 : Si la saison 1949-1950 a été éprouvante pour le maintien, la suite fut bien meilleure. Le Racing n'en finit pas de progresser et en 1955-1956, il termine même second du championnat à un point de Nice, le premier.
1956-1967 : Pendant la saison 1955-56, Lens a laissé passer une très bonne occasion d'emporter son premier titre de Champion de France et ce n'est pas les saisons suivantes qui permettent de prendre la revanche de ce titre manqué. En effet, les sang et Or jouent plusieurs saisons en demi-teinte.
1967-1968 : C'est la saison en trop, en effet, l'humiliation de la relégation est là. Lens devra jouer en deuxième division.
1968-1969 : A l'issue de la saison, le comité directeur des Houillères annonce l'arrêt du football professionnel à Bollaert.
1969-1971 : Les temps sont difficiles pour le Racing, heureusement André Delelis,le maire de Lens est là pour trouver les bénévoles et il y a même une souscription qui est lancée dans la ville : des troncs sont mis dans les bistrots ! L'Histoire donne une opportunité à Lens, une refonte de la seconde division permet au RCL d'y revenir au terme de la saison 1970.
1971-1972 : Durant la saison, Lens accède en demi-finale de la Coupe de France. Mais contre Bastia, club de première division, et surtout devant son terrible public de Furiani le 10 mai 1972, le Racing perd 3 à 0. A Bollaert, ils ne pourront revenir qu'à 2 à 0.
1972-1973 : Lens finit leader de sa division et retrouve ainsi l'élite.
le 4 Juin 1975 : C'est la deuxième finale de Coupe de France pour Lens, contre la grande équipe de Saint-Etienne. Lens, cependant s'incline 2 à 0 par un premier but de Osvaldo Piazza et surtout par un second but signé Jean Michel Larqué d'une superbe reprise de volée.
1975-1976 : Lens joue la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe contre le club de Home Farm Dublin puis sera éliminé en huitième par les Hollandais de la Haye.
1976-1977 : Lens termine second du championnat derrière Nantes.

1977-1978 : Lens joue la Coupe de l'U.E.F.A. et après un premier tour face à Malmö, il trouve sur leur parcours la Lazio de Rome : le 2 novembre 1977, poussés par trente mille "Sang et Or", les lensois accueillent en match retour la Lazio de Rome (match aller 2 à 0 pour les Italiens). Deux coups de génie de l'ailier gauche international, Didier Six, suffisent à rééquilibrer la partie, avant que ne débute la prolongation. 109e : Bousdira inscrit le troisième but, puis Six le quatrième six minutes plus tard. Il reste cinq minutes à jouer. Il n'en faut que deux à Djebailli pour marquer deux nouveaux buts. 6 à 0 pour Lens. Les Romains déposent les armes, Bollaert est en furie. Même, l'électricité n'avait pas supportée la "tension" puisqu'il y a eu durant ce match fou une coupure de plusieurs minutes des projecteurs...
1978-1979 : Arnold Sowinski a été remplacé au poste d'entraîneur par Roger Lemerre. Celui-ci réussit avec l'équipe de Lens à terminer deuxième du classement de seconde division groupe B. Ce sont donc les barrages pour la remonté, Lens se débarrasse d'abord d'Avignon dans les prolongations puis c'est le tour du Paris FC mais là Lens devra attendre la série des tirs au but pour pouvoir rejoindre l'élite...
1979-1982 : Durant les trois saisons suivantes, Lens arrive à se maintenir dans le milieu du classement de première division. On peut noter aussi durant cette période l'élimination en demi-finale de la Coupe de France par Bastia (comme en 1972) le 9 juin 1981.
1982-1985 : Gérard Houiller arrive comme entraîneur en ce début de saison 1982-1983. Là emmenée par le trio d'attaquants Xuereb-Brisson-Ogaza et d'autres joueurs de grandes qualités (Vercruysse, Piette, Krawczyk, Bade, Sénac...), Lens parvient à se qualifier pour L'Europe en finissant quatrième du championnat. Cependant l'Europe se résume à une confrontation avec la Belgique : Gand, Anvers et enfin Anderlecht. Contre ce dernier, à Bollaert, un caillou détourne une passe en retrait au gardien belge dans ses propres buts, le score final 1-1. Lens a eu chaud mais cela ne sera pas suffisant puisque lors du match retour les lensois perdront 1 à 0. Cette saison là sera moyenne au niveau championnat mais Lens ne refait pas la même erreur qu'en 1977 puisqu'il termine 13ème. La saison suivante 1984-85 aura un goût d'inachevé puisque Lens termine à la septième place et manque donc l'Europe de peu et surtout c'est l'annonce du départ de Gérard Houiller pour Paris.
1985-1988 : C'est Joachim Marx qui a la lourde charge de le remplacer et c'est avec bonheur puisque le Racing termine cinquième et lui permet donc de jouer la coupe de l'UEFA. Mais les difficultés de trésorerie sont de plus en plus sensibles et l'équipe doit s'alléger de certains joueurs dont Xuereb et Vercruysse. Face au club écossais de Dundee, Lens doit s'incliner et rentrer dans le rang. C'est donc d'abord en 10ème position que Lens finit la saison 1986-87 puis 17ème la saison suivante.
1988-1989 : C'est la fin d'une époque pour le Racing, en effet, tous les joueurs sont sur le départ (Huard, Gillot, Sénac, Catalano, Dewilder, N'Joléa etc...) et avec un budget de 40 millions de francs et plus de 20 millions de passif, aucun remplaçant de prestige ne peut arriver. Lens terminera bon dernier et Gervais Martel le nouveau président depuis le début de la saison devra au plus vite trouver le moyen de sortir de la D2.
1989-1990 : Le Racing doit donc s'adapter à la seconde division pour remonter au plus vite et dans ce même but, il recrute un des frères Boli (Roger) et deux Roumains Stoïca et Piturca. Si le premier fera par la suite les beaux jours du Racing, les deux étrangers eux sont loin d'apporter l'efficacité nécessaire et c'est donc huitième de son groupe que Lens terminera la saison.
1990-1991 : La saison suivante commencera encore plus mal, Lens se traîne à la fin du classement. Puis, par miracle il enchaîne 15 journées sans défaite. Les Sang et Or se retrouvent deuxième et jouent les barrages, ce sont VA et Strasbourg qui chutent puis vient le tour de Toulouse (lui est en D1). Hélas le match aller dans le sud tourne au cauchemar et le match retour n'a plus grand intérêt ce sont pourtant 31 000 spectateurs qui seront présents. Les problèmes financiers de certains clubs de D1 permettent toutefois au Racing de retrouver l'élite.
1991-1992 : Ce retour au premier plan est aussi l'heure des retrouvailles de Bollaert avec les clubs de l'élite et ce sont 48 912 personnes (record du club) qui accueillent Marseille ce 15 février 1992 pour assister à un match formidable où les lensois battent Papin et autres stars de l'OM 2 à 1. Lens finira la saison huitième du classement, pas mal pour un repêché !
1992-1994 : Lens effectue deux saisons moyennes mais 1994 aura cependant quelques faits marquants... Une demi-finale de Coupe de France perdue à Bollaert devant Montpellier (0-2) alors que les lensois avaient pourtant éliminés le PSG chez eux le tour précédent, une revanche (3-2) devant ces mêmes montpelliérains en finale de la Coupe de la Ligue (ancienne formule) et le titre de meilleur buteur du championnat avec Roger Boli.
1994-1995 : Lens récolte les fruits de son travail passé et surtout de sa bonne condition financière. Il se classe cinquième à la fin de la saison et peut participer à la Coupe de l'UEFA.
1995-1996 : Après un premier tour facile contre Beggen, Lens doit affronter Odessa puis le Slavia de Prague, cependant les coéquipiers de Vladimir Smicer viennent chercher leur qualification pour les quarts de finale à Bollaert. Lens a retenu les déboires des saisons passées et ne néglige pas pour autant le championnat, les Sang et Or se qualifient de nouveau pour cette coupe grâce à une nouvelle cinquième place.
1996-1997 : Lens a perdu un de ses meilleurs joueurs : Pierre Laigle fait partie d'une des premières cohortes de joueurs qui choisissent de partir pour des clubs étrangers. De plus, l'année sera décevante, une élimination précoce par la lazio de Rome en UEFA et une saison de championnat médiocre où le seul intérêt sera de rester en première division.
1997-1998 : Rien n'indique que l'année sera exceptionnelle et pourtant, le Racing a recruté pendant l'inter-saison deux bons joueurs : Anto Drobnjak et Stéphane Ziani. Et puis, il y a ceux présents qui ont de plus en plus d'envergure, Warmuz, Wallemme, Déhu, Foé, Smicer, Vairelles etc... Le tout orchestré par le Grand Blond, Daniel Leclercq, en tant qu'entraîneur. Alors le résultat semble après plus logique : LENS est CHAMPION DE FRANCE (avec une superbe course contre Metz qui se terminera à la différence de buts) et il y a aussi une finale de Coupe de France et une demi-finale de Coupe de la Ligue. Lens a enfin son premier grand titre et jouera l'année suivante sa première Ligue des Champions...
1998-1999: Toujours sous la direction du Druide, Lens, au terme d’un excellent parcours en Coupe de la Ligue, bat Metz en finale grâce à Daniel Moreira et offre à ses supporters un des plus beaux cadeaux : un deuxième titre national en 2 ans. Notons également un parcours probant en Ligue des Champions. Lens est le premier club français à gagner dans le mythique stade de Wembley, puisque grâce à Mickaël Debève, le RCL bat Arsenal 1 à 0. Certes, Lens a été éliminé à la fin de la première phase, mais il faut dire que les adversaires étaient d’un calibre bien supérieur : outre Arsenal, le Dynamo Kiev et le Panathinaïkos d’Athènes composaient ce groupe.
1999-2000: Eviction de Daniel Leclercq mais également excellent parcours lensois en Coupe de l'UEFA. En effet, les hommes de François Brisson n'ont été éliminés qu'en demi-finale par le club anglais d'Arsenal.
2000-2001: c'est un ancien de la maison Georges Tournay qui évite au club d'être relégué en seconde division suite à un parcours plutôt chaotique sous la direction de Rolland Courbis. Joël Muller fut alors appelé aux commande de l'effectif Sang et Or. Son bilan est plutôt mitigé avec une première saison réussie : Lens a terminé deuxième est s'est ainsi qualifié pour la Ligue des Champions pour la deuxième fois de son histoire. En revanche les deux saisons suivantes ont été assez ternes.
2004-2005: Joël Muller sera remplacé au cours de sa quatrième saison par Francis Gillot qui entame là sa carrière d'entraîneur de haut niveau. Après avoir accroché la qualification en Coupe Intertoto malgré une première partie de saison décevante,
2005-2006: Gillot conduit le club à la 4ème place, synonyme de qualification en Coupe de
l'UEFA.
2006-2007: Eliminé en huitième de finale de la coupe U.E.F.A. par le Bayer Leverkusen 3-0 au match retour (2-1 pour lens à l'aller), lens fait un parcours extraordinaire en championnat. Il restera deuxième jusqu'à ... la 36ème journée.Après une défaite face à l'ogre Lyonnais 3-0, c'est l'O.M. qui s'emparera définitivement de la deuxième place significative de ligue des champions. Quant à lens, battu sèchement à troyes sur le même score de 3 buts à 0, finira cinquième a la différence de buts. Ticket pour l'intertoto...